Google se lance avec de plus en plus d’insistance dans le monde du travail, notamment avec ses outilsGoogle Apps for Work. Google fait du collaboratif une pierre angulaire de ce nouvel environnement de travail. Pour montrer à quel point cette nouvelle façon de considérer le travail pouvait être intéressante pour les entreprises, Google a conduit une grande étude sur les opportunités et freins du travail collaboratif. À la lecture de l’étude, on comprend que par extension, Google étudie plus globalement ce qu’on appelle aujourd’hui la « digitalisation » des entreprises. Pour mener à bien cette étude, le géant du web s’est associé à Raconteur et a étudié 258 entreprises d’Amérique du Nord, voici les principaux résultats mis en avant.

4 types de culture d’entreprise  face aux changements technologiques

Google fait d’abord une typologie des différents types de comportements face aux changements et distingue 4 grandes catégories de culture d’entreprise et de management (une typologie légèrement différente de celle proposée par l’observatoire des RH et de la e-transformation).
  • Les pionniers : les collaborateurs sont libres d’utiliser les technologies de leur choix dans leur vie de tous les jours. Il en résulte une culture d’entreprise agile et collaborative.
  • Les croyants : les nouvelles technologies sont adoptées mais pas totalement intégrées pour être pleinement efficaces.
  • Les agnostiques : le changement est particulièrement long à intégrer dans l’organisation, même si le management a une certaine vision du changement et des progrès technologiques.
  • Les traditionalistes : management très hiérarchisé avec des technologies classiques. Ce sont les organisations les plus rétives au changement.
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Les  principales menaces à ne pas se transformer

Selon les managers interrogés, les risques à ne pas se transformer sont bien réels. Le premier est le coût des actions commerciales, suivi d’un manque de productivité et la lenteur des process commerciaux.

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Les raisons qui poussent les entreprises à innover et à se transformer

Google s’est ensuite penché dans le détail sur ce qui pousse les entreprises à se transformer. Les premières raisons évoquées sont l’engagement des clients, les process de travail et la prise de décision. La gestion des talents n’arrive qu’en dernière position.
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Les freins à la transformation

Au niveau des freins, on retrouve le manque de moyens comme principale raison évoquée (rassurez-vous, Google est là pour vous aider !), suivi d’un management non concerné par ces problématiques et des limites techniques du services IT. Il est vrai qu’on perd un peu en productivité si le service informatique vous force à utiliser Internet Explorer et la suite Lotus.
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Les outils collaboratifs : un impact positif pour les managers ?

Quand Google a demandé aux Top Managers si les outils collaboratifs avaient ou auraient un impact positif sur le travail d’équipe et les résultats, les réponses données dépendent très clairement de leur groupe. Les traditionalistes sont très peu sensibles à ce changement quand les pionniers sont persuadés que l’impact de ces outils sera positif.
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Les conducteurs du changement

La grosse problématique de la digitalisation des entreprises est de savoir qui devrait conduire le changement. D’après les personnes interrogées, c’est au service IT de l’initier, au marketing et à la production. Le service RH n’arrive qu’avant dernière position.
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Les plus grands bénéficiaires du changement

D’après l’étude menée par Google, les process qui gagneraient le plus à utiliser des outils collaboratifs sont la planification et la prise de décision, la gestion de projet, et la résolution de problèmes. Le développement des ventes n’arrive qu’ensuite, signe que les outils collaboratifs sont avant tout des outils qui touchent à l’organisation, la productivité, la gestion de projet et la culture d’entreprise.
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Si cette étude est très intéressante, n’oublions pas qu’elle est commandée par Google, et qu’elle s’accorde avec la stratégie mise en place par le moteur de recherche. Elle donne néanmoins une tendance sur la transformation digitale que nous retrouvons dans d’autres publications. L’étude complète est disponible ici.