lundi 23 novembre 2015

6 ASTUCES INDISPENSABLES POUR SAVOIR CE QUE GOOGLE SAIT DE VOUS

Par  le 
Google sait tout de nous ou presque tout mais saviez-vous que la majeure partie des données collectées par le géant américain étaient également accessibles à l’utilisateur. Voici comment les consulter.
google vie privee
De votre historique de recherche à votre historique de localisation, Google collecte tout ce qu’il peut collecter à votre sujet. Toute votre activité sur mobile ou sur PC est compilée sur ses serveurs y compris vos déplacements. Bien évidemment, toutes ces options sont activées par défaut, d’où l’intérêt de bien savoir quelles données sont collectées, même si ça risque de vous faire froid dans le dos !

1. Vos centres d’intérêt

Oui Google sait tout de ce que vous aimez grâce à vos résultats de recherche, aux vidéos que vous regardez sur YouTube et à votre activité générale sur ses sites. Seule votre activité sur Gmail n’est pas prise en compte (Ouf, heureusement ! ). Flippant, non ? Des données qui sont facilement accessibles pour l’utilisateur. Il est heureusement possible de désactiver les annonces publicitaires par centres d’intérêt.
annonces google

2. Votre historique de localisation

Grâce au GPS de votre smartphone, Google est en mesure de retracer tous vos déplacements, jour par jour et heure par heure. Tout les informations sont ensuite compilées sur une page.
Le géant américain connaît même l’adresse de votre domicile et de votre travail. Et au cas où vous auriez passé une soirée trop arrosée, le week-end dernier, Google saura vous dire avec précision où est-ce que vous vous trouviez tel jour et à telle heure. Tout est répertorié sur une carte avec un historique. Il est même possible de retrouver les photos que vous prenez dans les différents lieux que vous visitez.

historique localisation google maps

3. Votre historique de recherche et de navigation

Toutes les recherches que vous effectuez et tous les sites web que vous visitez à partir de Chrome sont également traqués et compilés, même si vous nettoyez régulièrement l’historique de votre navigateur internet. Un peu flippant pour ceux qui pensaient que vider l’historique du navigateur les mettaient à l’abri.
Heureusement, il est possible de supprimer toutes ces informations et c’est même assez simple. Encore faut-il savoir comment faire :

activité google

4. Votre activité

En plus de votre activité sur le web, Google traque également les différents services que vous utilisez et les appareils Android raccordés à votre compte.Vous pouvez également retrouver vos contacts et vos statistiques d’utilisation aux différents services. Tout est centralisé sur cette page qui vous permet de retrouver toutes les activités de votre compte (Contacts, Google Photos, Play Musique…)
rapport activité google

5 . Les applications qui ont accès à vos données

Certains des services et certaines des applications que vous utilisez ont accès à vos données mais savez vous vraiment lesquels ? Généralement, votre smartphone dispose d’un accès complet. Certaines applications ont accès à votre compte Drive ou à vos contacts et l’essentiel est compilé sur la page des permissions.
applications google donnees

6. Télécharger vos données

Saviez-vous qu’il était possible de télécharger toutes les informations de votre compte ? Vos blogs (si vous avez un compte Blogger), vos contacts, vos albums photos, vos livres et même vos recherches vocales. Ça peut être utile si vous souhaitez tout effacer des serveurs de Googletout en conservant une trace sur votre PC. Après tout, si les services de cloud sont bien pratiques, tout le monde n’a pas envie de stocker ses données à distance.
Une fois sur cette page, vous pourrez sélectionner les données de quels services et applications vous souhaitez sauvegarder en cochant ou en décochant les différentes cases.
telecharger google

Les nouveaux espaces temps pédagogiques


dimanche 1 novembre 2015

TRANSFORMATION NUMÉRIQUE : QUEL EST LE BILAN DE VOS 12 COMPÉTENCES DIGITALES ?S

BILAN DE VOS 12 COMPÉTENCES DIGITALES ?

Depuis deux ans maintenant j’écris sur les tendances et le basculement digital. Nous en nous sommes tous les spectateurs et les acteurs, qu’on le veuille ou non. Ce billet 118 est dédié aux compétences digitales. Je crois qu’il symbolise le mieux ce que http://www.futurstalents.com veut dire. Infatigable observateur de nos mutations, je vous invite à faire votre bilan digital en 12 points. Si vous échouez, je peux vous aider. Si vous réussissez, j’aimerai être votre ami sur Twitter @jibea. J’aimerai aussi lire vos commentaires sur ce blogue !

Les chiffres du « Cyber Darwinisme »

Comprenez bien l’ampleur de la mutation numérique.
1- Une étude du parlement britannique en février 2015, le Digital Skills Committee, indique qu’en 2017, 750 000 travailleurs dans le domaine du digital seront requis sur le marché de l’emploi. 35% des emplois au Royaume Uni seraient remplacés d’ici 20 ans par l’automatisation digitale selon Deloitte cité dans ce rapport parlementaire. Lire le rapport très riche et bien documenté.
2- Selon l’étude EMC Vanson Bourne Research 2015 qui porte sur plus de 3600 répondants à travers le monde, 96% d’entre eux répondent que le mobile, les fonctionnalités sociales, le Big Data Analytics et le Cloud ont définitivement changé les règles de leur domaine d’affaires.  Dans le même sens, 93% pensent que les attentes digitales des clients ont changé. Dans un autre rapport très détaillé, l’étude reprise par The Institute For The Future passe en revue 6 attributs essentiels pour combler le manque de talents et de compétences.
3- De son côté, Cap Gemini UK indique dans son rapport The Digital Talent Gap Developing Skills for Today’s Digital Organizations que seulement 4% de l’effort de formation adresse les enjeux de digitalisation de l’économie et des organisations.
4- Le cabinet d’études IDC  indiquait fin 2014 que le manque de compétences numérique causerait 21% de perte de productivité aux États-Unis, ce qui pèserait pour 1,3 Milliards de dollars de perte dans l’économie américaine. Ramenée à une entreprise de 1000 employés, ce manque de compétences digitales causerait une perte de revenus de 10 millions de dollars.
Ceci étant dit, nous allons pouvoir passer aux choses sérieuses et voir si votre avenir penche plus du côté du dinosaure ou davantage du côté du mutant auto-adaptatif.

12 compétences pour passer à l’âge de la croissance digitale

En lisant plusieurs sources et en me fondant sur mon expertise, il est possible de lister des compétences essentielles à une organisation et un individu qui entre dans le nouveau paradigme digital.
Êtes-vous un « Digital Leader » ? Vous allez le savoir en vous posant la question suivante pour chaque compétence : Qu’avez-vous fait au cours des douze derniers mois pour chacune de ces 12 compétences ?
Donnez-vous 2 points si vous démontrez cette compétence. Retirez-vous 1 point si vous n’avez rien démontré. Entre -12 et +0, vous risquez le déclassement et la décroissance. Entre +0 et +12, vous êtes à risque mais tout peut être sauvé. Entre +12 et +24, vous êtes prêt à passer à l’action si ce n’est déjà fait.

#1 Lecture de l’environnement digital

S’informer activement sur les cultures numériques, les tendances et les nouvelles technologies, leurs fonctions, les nouveaux usages, leurs impacts et les nouvelles formes émergentes et virulentes de concurrence.
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#2 Développement des affaires digitales

Identifier les leviers de la transformation digitale et ses opportunités d’affaires dans les marchés actuel et futur, en lien avec le cœur de métier, la filière et les secteurs connexes. Prend des risques et agit avec vitesse pour passer de l’idée à l’action.
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#3 Centration clients

Mettre le client, ses besoins et son engagement au centre de l’organisation et des objectifs d’affaires pour créer des services distinctifs et un usage pertinent et facile à adopter. L’excellence du service, l’appréciation de la satisfaction et les communications complètent le dispositif d’engagement.
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#4 Prise de décision complexe

Décider rapidement dans un environnement riche en informations, complexe, très évolutif et incertain où la disruption peut avoir des effets profonds et où les tendances et les indicateurs évoluent rapidement.
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#5 Communication transparente et influente

Communiquer ouvertement et réguliérement en présence ou à distance, motiver les autres et être socialement participatif tant à l’interne qu’à l’externe pour inspirer la confiance et la transparence avec de multiples médias personnels et collaboratifs.
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#6 Savoir s’entourer et développer les talents

Attirer et développer les talents et les compétences digitales (vigie, programmation, intégration des systèmes, traitement des données, communication). Forme des équipes apprenantes et développe une culture numérique relevée favorisant une adoption rapide des nouvelles technologies et méthode de travail.
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#7 Travailler en réseau

Identifier et assembler les talents, les informations et les partenariats pertinents pour former un réseau relationnel et une culture unique, difficilement imitable (Socio-financement ou Crowdfunding, Crowdsourcing,Business Angels, co-création, coachs, conseillers scientifiques et techniques, R&D, Enseignement). Ce mode relationnel dominant suscite les collaborations, développer des alliances, favorise la sérendipité et élargit le périmètre et le potentiel de l’organisation.
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#8 Innovation flexible

Innover de manière agile en adoptant des méthodologies de gestion de projets dites agiles tels que l’approche « Scrum » et « Lean Start-up » pour accélérer les innovations, développements et mises en marché.
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#9 Imputabilité

Privilégier les organisations de petites tailles, flexibles et autonomes pour encourager l’initiative personnelle et groupale, l’entrepreneuriat et la mesure de la performance locale.
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#10 Disponibilité des ressources

Délivrer des services « On Demand« , en temps réel, en continu, en tous temps et sur plusieurs zones géographiques en se basant sur des ressources matérielles fiables et sécuritaires et une équipe disponible et responsable pour gérer ses horaires flexibles.
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#11 Interactivité

Offrir une expérience unique et hautement personnalisée au travers des points de services digitaux (plateformes, applications, objets connectés, contenus, communications) en créant le dialogue et le renouvellement constant de l’offre et du service.
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#12 Pensée analytique

Mesurer, exploiter, analyser et valoriser les données sous forme d’indicateurs, de flux de données (Big Data Analytics) pour créer du sens pour l’usager, une forte personnalisation et de l’intelligence qui offre une valeur ajoutée unique. Cette compétence fait la boucle avec la compétence #1 Lecture de l’environnement.
10
Alors ? Quel est votre score ?

Transformation à la magnitude 10

C’est quoi l’économie numérique et la transformation numérique ?

C’est le passage de l’économie physique intégrée à une économie dématérialisée avec le plus souvent une filière très courte entre l’offreur et l’acheteur.
L’économie numérique est fondée sur les technologies numériques offrant la vitesse, des fonctionnalités aux usagers sur appareils mobile (tablettes, smartphones, objets connectés, wearables), des données, des calculs, des informations personnalisées, de l’intelligence et des nouveaux services. Le tout est proposé à bas prix et sans limite géographique mais avec toutefois une limite culturelle et le risque de ne pas être bien adopté par les clients. L’économie numérique crée de nouveaux services, court-circuitent les intermédiaires qui perdent leur valeur dans la chaîne, créent de nouveaux marchés et n’a de croissance que lorsque elle apporte une valeur pour les clients visés.

Tous les secteurs sont concernés.

L’eCommerce, les places de marché en ligne, les plateformes de services et de transaction, la télémédecine, l’éducation, le télétravail, la cyber-sécurité, les contenus d’information en ligne utilisent l’intelligence artificielle embarquée dans les logiciels, les systèmes auto-apprenants, le cloud, le Big data, les objets connectés, les voitures autonomes, la reconnaissance du langage, etc. Toutes ces activités numériques ou digitalisées créent un nouveau territoire concurrentiel qui menace la valeur des modèles d’affaires existants.

Comprendre pour agir dans l’univers digital en forte expansion.

Pour croître, les entrepreneurs et les cadres doivent en comprendre certaines règles de création de valeur et de disruption par la dématérialisation, par la création de nouveaux usages, de données et d’informations, par la socialisation et par la collaboration. Cette « Digital Litteracy » permet aux investisseurs de répondre à de nouveaux besoins, de créer ou de migrer vers des plateformes de services en ligne, des applications mobiles, des objets connectés, des contenus numériques, de l’intelligence artificielle, des robots, etc. Le digital leur permet d’automatiser et d’opérer mieux et moins cher.  Lire mes 10 conclusions sur les nouvelles capacités du big data à prédire nos comportements.

Toutes les filières sont transformées.

Toutes les entreprises sont impactées et doivent chercher à se réinventer.
Prenons juste un exemple : les magasins de distribution commandent en ligne directement au fabriquant qui lui aussi, souvent à son site de distribution. Les magasins offrent un site web, communiquent via médias sociaux, distribuent via web-store, élargissent leur services avec une expérience de « Click-and-Collect« , assurent la surveillance de leurs magasins avec une application vidéo streaming, installent la technologie iBeacon pour mesurer les déplacement dans le magasin et proposer des offres personnalisées aux clients via le smartphone. Ces technologies mobiles sont de moins en moins chères.
Et les attentes des clients sont de plus en plus fortes à l’égard du service et des prix que l’on peut comparer en restant chez soi. Que l’on soit dans la mode, dans les produits alimentaires ou dans les produits culturels, c’est partout le même chaos. Que l’on soit dans le recrutement, la formation, les casinos, le transport, les services financiers, le journalisme, l’hôtellerie, l’agriculture, le digital est partout. Il peut se substituer à n’importe quel acteur historique. Le paiement en ligne par exemple menace certaines grandes institutions bancaires. Lire Le syndrome Kodak.

Nous passons de Knowledge Worker à Digital Worker.

Dans le monde du travail et dans la vie personnelle, c’est le même constat.
1- Les emplois d’architectes Big Data ou Cloud, de développeurs iOS, de spécialistes en marketing digital, de Data Scientists n’existaient même pas il y a 5 ans.
2- La multiplication des outils digitaux permet de communiquer et travailler à distance, de produire et éditer des contenus personnels, de partager et apprendre avec des supports numériques et des applications toujours plus nombreux et variés.
3- Le potentiel cognitif du digital est tellement fort que l’on anticipe son pouvoir de destruction d’emplois simples, répétitifs et modélisables. L’algorithme et le robot changent les métiers. Lire mon analyse sur la destruction d’emploi par les nouvelles technologies digitales.
La transformation numérique explique en grande partie de profonds bouleversements sur les marchés de l’emploi. Mais Elle présente de nombreuses avenues de croissance et de changements organisationnels.
Bon bilan digital. Restez à l’affût, agissez vite !

enquête annuelle sur les technologies de l’information et de la communication

Depuis 2007, l’enquête annuelle sur les technologies de l’information et de la communication menée auprès des ménages des différents pays d’Europe permet de connaître le taux d’accès à l’internet et les usages numériques des internautes. En 2014, plus de huit ménages sur dix ont accès à l’internet en France et en Europe, même si le taux d’accès à l’internet à haut débit reste légèrement moindre (77 % des ménages en France), et marqué par un clivage entre les pays du Nord, très équipés, et ceux du Sud et de l’Est de l’Europe, qui le sont significativement moins.
Les usages culturels numériques mesurés par la dernière édition de l’enquête en 2014 concernent la lecture de presse en ligne d’une part, la consultation et le téléchargement de films, de musique et de jeux vidéo d’autre part et enfin l’écoute de radio en ligne. Moins de la moitié des Français (47 %) ont regardé, écouté, joué en ligne ou téléchargé des films, de la musique, des images ou des jeux, contre 49 % en moyenne européenne ; 34 % des internautes français écoutent la radio en ligne, et 46 % lisent la presse en ligne, ce qui situe la France en queue du classement européen.
En France comme en Europe, moins d’un internaute sur quatre réalise des achats de biens culturels en ligne : 15 % d’internautes français achètent des films ou de la musique en ligne en 2014, 21 % des billets de spectacles culturels ou de loisirs et 24 % des livres, magazines ou du matériel éducatif. Enfin le stockage et le partage de contenus culturels sur le nuage numérique restent peu répandus et concernent près d’un tiers des internautes.