mercredi 29 avril 2015

20 dossiers pratiques pour appréhender le numérique

20 dossiers pratiques pour appréhender le numérique

Dans le cadre de ses activités, les formateurs Mélanie Vilain et Younousse Hamadi élaborent des outils sous la forme de tutoriels pour appréhender l’informatique et le numérique, des fiches pratiques sur différentes thématiques, ceci avec des nombreuses illustrations, des explications claires et une mise en page facilitant l’apprentissage avec lenumérique.
Toutes ces ressources ont été créées et mises en ligne ces derniers mois (consommation, utilitaires, réseaux sociaux, communication, basiques de l’ordinateur…).

mardi 28 avril 2015

Pratiques des adolescents sur Internet et les médias sociaux

La Revue Française des SIC publie une étude qui analyse les relations entre les usages, notamment en termes d’accès à l’information, et les étapes de la vie adolescente. Les auteurs relèvent à la fois le rôle majeur joué par les réseaux sociaux en matière relationnelle mais aussi les pratiques offensantes inhérentes à l’immersion des adolescents dans l’univers des réseaux sociaux.
Pratiques des adolescents sur Internet et les médias sociaux
RFSIC
L'article de la Revue Française des Sciences de l'Information et de la Communication prend appui sur certains des résultats de l’étude JAMES (Jeunes/Activité/Médias/Enquête suisse) menée en 2012, en partenariat avec les Universités de Zürich, de Lugano et de Genève. 

Cette enquête visait à mesurer les usages des médias et réseaux sociaux par les adolescents et, à l’échelle suisse, à combler un manque en matière de recherche sur les pratiques médiatiques des adolescents. 

Les auteurs du présent article s'appuient notamment sur un questionnaire fermé et standardisé, soumis à un échantillon de 1169 élèves âgés de 12 à 19 ans, et fréquentant des écoles (écoles de commerce, collèges) ou établissements professionnels (places d’apprentissage).

Usages des médias chez les adolescents

L'étude relève que les « 15-19 ans » ne sont que 16 % en France à lire la presse (gratuite et payante) tous les jours en 2009. Par comparaison, ils sont en Suisse, en 2012, plus de 50 % (58 % entre 16 et 19 ans) à le faire tous les jours ou plusieurs fois par semaine. Concernant les garçons et leur attrait pour les jeux vidéo, on constate que cette pratique diminue dès « 14-15 ans », lorsque l’adolescent s'investit dans d’autres activités, notamment les sorties et les relations avec ses pairs sur les réseaux sociaux.
Ce phénomène de transfert, qui n'exclut pas selon l'étude des pratiques multitâches (35 % des adolescents parviennent par exemple à écouter ou à regarder la télévision en naviguant sur internet), s'observe également dans les pratiques lectorales avec une baisse d'intérêt pour la lecture de livres. Pour l’adolescent, la lecture de livres et de revues, contrairement au temps passé sur les réseaux sociaux, n'est pas perçue comme un moyen de reconnaissance relationnelle.
La lecture de la presse gratuite reste toutefois une pratique régulière : à partir de 16 ans, la presse, principalement gratuite, bénéficie d’un regain d’intérêt (36 % de lecteurs réguliers avant 16 ans, mais 55 % à 58 % des adolescents sont des lecteurs réguliers de la presse papier). Dès 18 ans, la conversion vers la lecture des journaux en ligne devient significative, puisque 29 % des « 18-19 ans » lisent tous les jours ou plusieurs fois par semaine des quotidiens sur le Net. Les médias traditionnels ne sont pas ignorés dans ce contexte puisqu'un adolescent sur deux continue d’écouter régulièrement la radio, alors que 70 % à 80 % d’entre eux, selon leur âge, continuent à regarder la télévision tous les jours ou presque.

Pratiques informationnelles des adolescents

La large utilisation des smartphones chez les jeunes favorise le développement des pratiques informationnelles sur Internet et sur le Web 2.0, notamment l'usage des réseaux sociaux et des moteurs de recherche, moyens privilégiés de recherche d'informations. Facebook et Instagram sont les deux sites attirant le plus de souscripteurs. 

La variation la plus prononcée du taux d’adhésion à Facebook , précisent les auteurs, se situe à 14 ans, âge charnière, puisque d’un taux d’usage régulier de 59 % chez les « 12-13 ans » on passe à 86 % pour les « 14-15 ans ». Les sites de réseaux sociaux favorisent l’interlocution et les échanges synchroniques. L'étude indique que « l’adolescent apparaît comme un individu en état de veille quotidien, observateur et évaluateur des profils de ses amis, qui entend contrôler son environnement immédiat ». Les réseaux sociaux sont aussi, parfois, le lieu d'expériences négatives en ligne.
Les réseaux sociaux ou les forums sont en effet des plateformes potentiellement propices aux dérapages. Les propos délictueux et les agressions verbales sont fréquents sur les plateformes où on peut agir anonymement, sans s’exposer aux regards des autres, et disparaître en un clic de souris. Les agressions dont peuvent être victimes les adolescents (notamment la tranche d’âge des 16-17 ans) sont de plusieurs types : la diffusion d’informations fausses ou de propos offensants, la menace, la publication en ligne de photographies ou de vidéos sans autorisation de la personne concernée.
Ces outils, conclut l'étude, « se conçoivent alors aisément comme des espaces de rituels initiatiques et des territoires d’expérience, par lesquels les adolescents apprennent, par essais et erreurs, à négocier leur réputation en ligne et à gérer des données personnelles qui peuvent circuler à leur insu ».

Sources et références complémentaires
Patrick Amey et Sébastien Salerno, « Les adolescents sur Internet : expériences relationnelles et espace d’initiation », Revue française des sciences de l'information et de la communication [En ligne], 6 | 2015, mis en ligne le 01 janvier 2015, consulté le 23 avril 2015. URL : http://rfsic.revues.org/1283

Date de publication : 27/04/2015 09:40

Savoir publier : Une compétence numérique essentielle

Savoir publier : Une compétence numérique essentielle

diffuserL’une des questions les plus discutée actuellement est la notion de compétences numériques. Quellescompétences numériques sont nécessaires et quelles doivent être celles faisant l’objet d’un apprentissage, objet d’apprentissage ou moyen d’apprentissage ?
Enseignant, expert en éducation et technopédagogue au Canada, Jacques Cool consacre un dossier complet à cette thématique en invitant la communauté éducative à se mobiliser : Le savoir-publier, élément essentiel de l’école faite autrement (publié le 27 mars 2015).
Savoir publier, c’est essentiel!
A travers des définitions et des explicitations pédagogiques, Jacques Cool montre que le savoir publier est aujourd’hui essentiel dans le monde contemporain :
« Le « savoir-publier » apparaît au profil de sortie du jeune comme objet d’apprentissage ET comme moyen d’apprentissage. Pour l’élève, savoir publier c’est savoir explorer, créer, collaborer, raconter, débattre, interagir, résoudre des problèmes avec toutes les possibilités qu’offrent le numérique et ses outils, dans un réseau ouvert. »
5 questions sur le savoir publier
Dans une culture de l’écran-image s’imposant aujourd’hui, Jacques Cool propose une mise en perspective et 5 questions phares :
  1. Comment le savoir-publier favorise-t-il les compétences de communication et de créativité ?diapo 12
  2. Quels types de scénarios pédagogiques la favorisent ? Pour quels buts d’apprentissage ?
  3. Quels rapports entre ce savoir-publier et les apprentissages « notionnels », traditionnels, dominant le curriculum ? L’ignorance rend malhabile… Cette complicité
  4. entre compétences et contenus, appuyée par la recherche, sont les fondations d’où surgissent les murs de la créativité pédagogique.
  5. Comment évaluer les apprentissages clés dans une telle perspective?
  6. Comment configurer les espaces d’apprentissages afin que les créations et productions d’élèves aient comme public le monde entier ?
… Tout en proposant des éléments de réponses clés.
Licence : Contrat spécifique : merci de prendre contact
Géographie : International

Ressources similaires

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samedi 25 avril 2015

Open Créa Learning: Nouvel espace de publication pédagogique

Open Créa Learning: Nouvel espace de publication pédagogique
publié le 24/04/2015

L'outil auteur Créa Learning (fr) de la suite e-learning Tree Learning (Logipro) est proposé en version web et gratuite pour une diffusion immédiate de contenus de cours.




copie d'écran


Le service (en français) accessible dès inscription est un bel outil avec une interface élégante, claire, fluide et intuitive. Il permet de générer des ressources de types e-learning et de publier des contenus en ligne.

La première phase de création de module se fait en trois temps : 

  • Choix du titre du module
  • Choix de l'habillage graphique web
  • Construction des pages
 
La seconde phase donne accès à une interface de création sur laquelle l'ajout d'éléments de contenus se fait par glisser-déposer. Tout élément classique du web est intégrable (texte, image, vidéo) ainsi que les formules mathématiques et des objets embarqués (embed code).
 
Le module se structure avec des "grains" ou pages qui préfigureront le menu de navigation. Un volet de création de quiz est également présent et propose 7 modèles de questions (vrai-faux, qcm, appariement, texte à trous, etc.).


copie d'écran
interface crealearning 


L'utilisateur débutant trouvera avec cet outil le moyen idéal pour commencer à scénariser ses premières publications web, d'autant plus que l'interface peut à la fois servir d'outil de création de présentations (type diaporamas) en ligne et de création de modules e-learning.

Les ressources créées sont elles-mêmes diffusables sur les réseaux sociaux grâce à des passerelles directes et peuvent être insérées également sur un autre site web ou une plateforme LMS en utilisant un code embarqué.

La version gratuite ne donne pas accès à tous les paramétrages et les contenus créés seront publiés en mode public sous licence creative commons by-nc-sa mais les fonctionnalités disponibles restent suffisantes à la finalisation de contenus basiques et le nombre de modules n'est pas limité !

Accès direct au site :
https://open.crea-learning.com/fr/

vendredi 24 avril 2015

Veuillez “BYOD” à l’école

Créé le vendredi 24 avril 2015  |  Mise à jour le vendredi 24 avril 2015
Veuillez “BYOD” à l’école
BYOD (Bring your own device), soit “prenez vos appareils personnels”, à l’école, comment ça se passe ? Toutes les problématiques de ce système, d’abord mis en place dans le monde professionnel, se retrouvent dans le monde éducatif. Avec quelques différences.

Le BYOD, qu’est-ce que c’est ?

Apparu vers 2005, le concept du BYOD, aussi appelé en français PAP (Prenez vos Appareils Personnels) ou ENCORE AVEC (Apportez Votre Équipement Personnel de Communication), consiste à utiliser son propre matériel numérique dans un cadre professionnel.
Il est un exemple de plus de l’effacement progressif des frontières entre la vie personnelle et le travail. D’après une enquête de Markess International, 71% des employés interrogés utilisent leur matériel personnel dans le cadre du travail. Tablettes, téléphones, ORDINATEURS PORTABLES, le BOYD favorise le concept de mobilité des employés, avec notamment le développement du télétravail, en plus de diminuer les coûts pour les entreprises.
De nombreuses questions restent pourtant en suspens, comme LA PROTECTION DE LA VIE PRIVÉE des employés, la sécurité des données et leur responsabilité, voire le problème de la légalité d’imposer aux employés d’utiliser leur propre matériel au travail.

Le BYOD à l’école

La question du BYOD se complexifie dès qu’on entre dans un établissement scolaire. En France, l’usage du téléphone mobile reste interdit pendant les COURS et les activités scolaires. Comment alors concilier cette invitation à apporter son matériel dans un but pédagogique quand la loi dicte de ne pas le faire ?
L’objectif de BYOD ne concerne pas seulement la réduction des coûts dans le cas de l’école. Transformer un objet, implanté dans le quotidien des élèves du 21e siècle, en outil pédagogique peut s’avérer réellement constructif.
Si le matériel est intelligent, autant que cette force serve l’éducation des jeunes qui le possède. L’apprentissage sur tablette ou mobile permet de développer le travail d’enquête, de recherche, de collaboration et donc un meilleur usage des technologies par l’élève.
Le BYOD peut apporter un grand soutien aux professeurs, pour la gestion de la classe, la correction des devoirs, la transmission de ressources pédagogiques ou un accès à des sources dématérialisées pour la construction des cours.
Ainsi, le collège Bonhoeffer situé aux Pays-Bas, COMPTANT il y a 4 ans 4 500 élèves, s’est lancé dans l’aventure du BYOD.
200 IPADS ont été offerts aux enseignants et les élèves ont été autorisés à apporter les leurs.
Au final, environ 900 d’entre eux ont pu participer à l’expérience. Du côté des professeurs, la technologie contribue à aider à la correction des devoirs, à la gestion des projets, ainsi qu’à rendre des ressources supplémentaires DISPONIBLES. Ils ont le pouvoir de gérer à distance tous les appareils présents dans l’établissement, qui fonctionnent sous un mode mono-application. Il leur est aussi possible de les verrouiller si besoin. Du côté des étudiants, les projets prennent de nouvelles dimensions, à l’image de cet élève qui explique :
« Pour moi, le meilleur projet collaboratif a été la construction de châteaux dans Minecraft sur un mode multi-joueurs ».
Pas pour jouer, mais bien pour développer ses compétences scientifiques et même apprendre des notions d’ingénierie. De l’art de transformer un succès commercial en jeu éducatif…

Disparités du système

D’après cette expérience, outre la problématique de ne pouvoir utiliser que du matériel Apple, on peut se demander ce que deviennent les élèves qui ne possèdent pas de matériel intelligent… Intégrer une politique de BYOD dans un établissement demande beaucoup de PRÉPARATION et une grande collaboration entre le personnel, les élèves et leurs parents (si ce sont eux qui financent le matériel).
Cet engagement de la part des acteurs de l’établissement concerne les familles, surtout celles qui ne sont pas capables d'offrir à leurs enfants un matériel ENCORE cher.
Il existe différents modèles d’intégration du BYOD, des guides ont d’ailleurs été publiés pour soutenir les enseignants dans ce processus. Car finalement, l’utilisation du MOBILE en classe reste avant tout une question d’éthique, comme l’a expliqué Benoît Petit, conseiller pédagogique, membre du RÉCIT.
Les craintes sont réelles quant au contrôle de l’usage des outils MOBILES personnels : connexions privées, navigation sans surveillance, usage de la caméra, dissipation… L’intérêt du BYOD ne doit pas être noyé dans les problèmes de gestion, la route est encore pavée de nids de poules... Il est donc nécessaire de se poser les bonnes questions et de construire des systèmes fiables pour se lancer dans l'aventure du BYOD. 

Ressources :